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WATER MAKES MONEY le film citoyen réalisé par deux cinéastes allemeands LESLIE FRANCK ET HERLODOR LORENZ sur le commerce de l’eau via VEOLIA et SUEZ. Patrick DU FAU DE LAMOTHE ET GERARD CHAUSSET ONT PARTICIPE AU FILM. LA PREMIERE AUR LIEU LE 23 Septembre

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La bande annonce du film

Water Makes Money
Documentaire - 90 minutes
Allemagne / France - 2010
HD - 16/9 - Stéréo
Réalisation : Leslie Franke et Herdolor Lorenz
Coopération : Jean-Luc Touly, Marc Laimé, Christiane Hansen,
Markus Henn et Aquattac
Production : Kern Film avec La Mare aux canards et Achille du Genestoux,
financé par un appel à souscription, subventionné par la
Filmförderung Hamburg Schleswig-Holstein GmbH
Pour la version TV, co-production avec Arte/ZDF
Site officiel du film : www.watermakesmoney.org

  •  > Bande annonce, photos à télécharger…
    Distribution France : La Mare aux canards
    & Edition DVD 25, rue de Meaux - 75019 PARIS
    www.lamare.org - Tel : 01 42 45 11 05
    Première simultanée : 23 septembre 2010
    Sortie DVD : Octobre 2010

    Synopsis
    Tout comme l’air que nous respirons, l’eau est un élément nécessaire à la survie de
    l’Homme, des animaux et des plantes. Ainsi, le 27 juillet 2010, l’accès à l’eau potable a été
    intégré à la Déclaration des Droits de l’Homme par l’Assemblée Générale des Nations Unies.
    Malgré tout, l’eau est constamment en proie aux intérêts économiques des entreprises
    multinationales soucieuses d’accroître leurs profits. Ce problème touche aussi bien les pays en
    voie de développement que les riches pays industrialisés…
    Le principe est simple : à chaque fois qu’une commune cherche à remanier sa gestion
    de l’eau, Veolia ou Suez, les deux plus importants groupes mondiaux de l’eau, pointent leur
    museau. Ensemble, ils constituent un cartel opaque qui, par exemple en France, approvisionne
    environ 80% de la population. Résultat : une hausse vertigineuse des prix à la consommation,
    une baisse de la qualité de l’eau, un manque de transparence souvent lié à un climat de
    corruption. Même s’il ne s’agit plus de privatisation à proprement parler, mais de partenariat
    public-privé, le résultat est le même : les multinationales se jouent des services publics.
    Water Makes Money explique ainsi le fonctionnement des entreprises multinationales
    qui s’accaparent la distribution de ce besoin vital, créant ainsi une alchimie déroutante : elles
    transforment l’eau en argent. L’analyse de cette problématique par des experts est agrémentée
    par plusieurs exemples de villes ou communes, allemandes et françaises, en proie à la
    domination de ces entreprises peu soucieuses d’offrir un service de qualité (quartiers pauvres
    coupés de l’eau potable, robinets secs…). Mais, à l’instar de Paris, des collectivités se
    soulèvent et montrent que le contrôle citoyen de l’eau est nécessaire et possible…
    Water Makes Money de Leslie Franke et Herdolor Lorenz

  •  www.watermakesmoney.org -
    A propos du film
    Les groupes français Veolia et Suez sont les leaders incontestés du marché mondial de
    l’eau privatisée. Ils sont présents sur tous les continents. Pas une semaine ne s’écoule sans
    qu’ils fassent de nouvelles acquisitions. Mais ces derniers temps, en France, le vent tourne.
    Début 2010, les deux groupes ont dû rendre, non sans grincer des dents, la distribution de
    l’eau aux municipalités de Paris et Rouen. Et bientôt suivront certainement Bordeaux,
    Toulouse, Montpellier, Brest et toutes les collectivités aspirant à ce que l’eau redevienne un
    bien public.
    Mais pourquoi ce revirement de situation en France où ces compagnies sont actives
    depuis tant de décennies et où elles fournissent toujours près de 80% de la population ? A
    l’exemple de Paris, Bordeaux et Toulouse, Water Makes Money montre comment s’est
    réalisée cette mainmise sur la distribution de l’eau et pourquoi les collectivités ont si
    longtemps fait confiance aux groupes privés. Cette confiance s’est souvent révélée découler
    de l’aveuglement d’élus corrompus. A présent, la vérité sur la mauvaise gestion de l’eau par
    les multinationales remonte à la surface…
    Ensemble, ces compagnies privées génèrent des profits qui atteignent des centaines de
    millions d’euros dans la plupart des villes. Profits qui se reflètent bien évidemment dans
    l’augmentation du prix de l’eau… Chez les distributeurs privés, les prix sont 20 à 60 %
    supérieurs à ceux du service public. Schéma similaire pour le problème du gaspillage : 17 à
    44% de l’eau se perd dans les fuites du réseau privé alors que ce ne sont que 3 à 12% au sein
    du service public.
    Water Makes Money met ainsi à nu un système qui permet aux multinationales de
    financer leur expansion globale. Système inique qui motive tant de Français à désormais
    promouvoir le retour au service public.
    Pourtant, ce sentiment d’être essorés, exploités, au profit d’ambitions globales
    capitalistes est secondaire pour beaucoup de Français. Ce qui est d’autant plus choquant
    quand on sait que la gestion de l’eau est dans un état critique en France. Les chiffres officiels
    montrent que 97% des eaux de surface contiennent des pesticides cancérigènes.
    Water Makes Money de Leslie Franke et Herdolor Lorenz
  •  www.watermakesmoney.org -
    C’est sur les côtes de Bretagne que ce phénomène est le plus perceptible. Des plages
    entières ne sont plus accessibles car s’y amoncèlent des tonnes d’algues toxiques nourries de
    nitrates et enrichies en médicaments. Pour Veolia et Suez, c’est une manne financière de
    plus : leurs techniques toujours plus complexes et onéreuses seraient capables de transformer
    toute eau souillée en eau potable. Pour plusieurs experts, ce cercle vicieux est un écueil
    dangereux. Même si les coûts de production d’eau potable grimpaient jusqu’à l’infini, la
    totalité des polluants ne pourrait jamais être entièrement filtrée.
    D’autres solutions existent, et elles coûtent moins cher à la collectivité. Ainsi, la
    création de zones de protection d’eau où seule l’agriculture biologique est autorisée.
    Malheureusement, les multinationales n’ont rien à y gagner et cela nécessite une certaine
    responsabilité publique. La régie publique d’eau à Munich, avec le plus grand territoire
    d’agriculture biologique en Europe, est un exemple de réussite.
    La plupart des villes continue pourtant à faire confiance aux groupes privés pour l’eau,
    mais aussi les transports urbains, la propreté, les cantines… Elles se tournent vers ces
    multinationales notamment pour leur savoir-faire inégalé dans « l’ingénierie financière ». À
    une époque où les caisses publiques peinent à se remplir, les compétences dans le domaine
    financier pour une gestion à moindre coût sont aussi importantes que la maîtrise technique des
    ressources en eau. Toutefois, de nombreuses municipalités risquent de se faire duper par un de
    ces groupes surpuissants.
    Les fournisseurs d’eau privés noyautent les médias et les services publics tout comme
    les activités scientifiques. À Montpellier, Suez détient une chaire académique au département
    Gestion des ressources en eau et forêt, et une autre chaire sera bientôt créée par Veolia à
    l’Université de Montpellier 2. Il n’est même plus question de sauver les apparences d’une
    pseudo indépendance de la recherche. Des scientifiques de cette même université ont donné
    récemment le feu vert à Veolia pour capter des quantités supplémentaires d’eau de source
    dans la région de l’Hérault, zone écologiquement très fragile. Tous les autres experts ont mis
    en garde contre les effets écologiques d’une baisse de niveau de la nappe phréatique.
    Qu’importe, Veolia a lancé son essai de pompage.
    Face aux plans d’expansion impérialiste des multinationales, une prise de conscience
    grandit progressivement en France, en Europe et partout dans le monde : le contrôle citoyen
    de l’eau est nécessaire et possible. En éclaircissant les pratiques obscures des grands groupes
    privés et en montrant l’importance des décisions publiques, le documentaire Water Makes
    Money cherche à alimenter le nécessaire débat sur la gestion de l’eau, ressource vitale
    universelle et objet des prochains troubles mondiaux…
    Water Makes Money de Leslie Franke et Herdolor Lorenz
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    Pourquoi
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