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Meilleurs voeux 2019 avec le récap 2018

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Meilleurs vœux pour 2019
Recevez tous mes vœux de bonheur et de santé pour 2019, que vos projets et désirs se réalisent.
Depuis quelques années je profite de la période des vœux pour faire un bilan de l'année écoulée. Certes c'est un peu austère mais cela me permet de rendre compte de mon activité d'élu et de militant engagé.
Une transition en panne
Avant d’aller plus en avant sur l’action locale, je ne peux faire l’impasse sur la situation politique que nous vivons.
Tout d’abord, si l’année a bien commencé avec l’arrêt du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, à l’inverse, la démission en direct à la radio de Nicolas Hulot a été un choc et la confirmation du déficit de sensibilité à l’écologie d'Emmanuel Macron. Et cela même si des mesures ont été prises par ailleurs.  Comme d'autres j'avais mis beaucoup d'espoir dans la présence de Nicolas Hulot au gouvernement. Je regrette son départ. Il était un rempart et une chance pour celles et ceux qui ont envie d'agir et de construire un monde nouveau, écologiquement responsable et solidaire. C'est une occasion manquée.
Emmanuel Macron n'a pas su mesurer et préserver l’opportunité d'avoir un tel militant dans son gouvernement pour catalyser la politique de transition écologique nécessaire et souhaitée par les français, comme le montre le succès de la pétition « l’affaire du siècle ».
Par ailleurs, la loi de Programmation Pluriannuelle de l’Energie, PPE, tant attendue maintient l’option  du nucléaire comme une filière d’avenir, (même si la loi prévoit la fermeture de 6 réacteurs d’ici 2030). C’est vraiment une erreur : il suffit de regarder l’argument de Jeremy Rifkin dans cette vidéo de 6 minutes.
La crise des « gilets jaunes » a aussi remis en cause, quoi qu’on en dise, la politique de transition écologique amorcée avec notamment le projet de taxe carbone. Pour être comprise et acceptée, cette politique de transition écologique doit bénéficier d’un accompagnement social, car une large partie de la population ne peut se transformer en éco citoyen du jour au lendemain.
Tout commence chez soi
Sur le plan local, 2018 fut marquée d'abord par l'expérience du « Défi des familles zéro déchet » sur le quartier d'Arlac, à laquelle j'ai participé en famille bien sûr. Vous trouverez mon témoignage dans l’émission de France Inter « Le téléphone sonne » du 27 décembre, consacrée au Zéro déchet, dans laquelle j'ai fait part  de l'expérience des 50 familles qui se sont lancé ce défi.
En effet, l'expérience du Défi, qui s’est déroulée sur 9 mois, a été concluante. Elle a démontré que l'on pouvait diminuer de façon très significative ses rejets dans la poubelle, en moyenne 30 à 40%. Cet exercice ne s'est pas limité à la chasse à l'emballage plastique ou autre « packaging » superflu, mais aussi et surtout à reconsidérer sa propre chaîne de consommation, ainsi qu’à réinvestir le « faire ou fabriquer soi-même » en privilégiant le produit local, le réemploi, la réparation, le recyclage.
L'apothéose fut l'organisation d'un « Village zéro déchet » avec le centre social d'Arlac. Cette première expérience a donné l'occasion aux familles de présenter sous forme d'ateliers « vivants » la fabrication de produits simples comme la lessive, le dentifrice, les recettes diverses, les cosmétiques, des éponges etc. Le projet terminé les familles ont décidé de constituer une association, les « Z' héros du déchet » pour poursuivre la démarche. L'association était bien présente au H14 lors du festival zéro déchet organisé par Bordeaux Métropole et elle compte poursuivre son action.
S'il en était encore besoin, cette expérience démontre bien que l'application de l'écologie ne doit pas être seulement revendicative mais passe nécessairement par une prise en main citoyenne qui débute chez soi dans son quotidien.
Retrouvez tous les articles sur le sujet Zéro Déchet
Mobilité : Vélo, Tramway, RER
L'année fut marquée par de nombreux débats sur la mobilité, qu'elle soit locale ou beaucoup plus large avec la réforme de la SNCF par exemple.
Face au retour d'un discours favorable à l'utilisation non contrainte de la voiture en ville j'ai réaffirmé ma position sur le sujet : je suis pour un recul de la voiture en ville.
Vous pourrez relire le courrier que j'ai adressé à Alain ANZIANI Maire de Mérignac et l'entretien dans le journal Sud-Ouest.
Malgré les divergences sur ce sujet le dossier de la mobilité n'a pas fait du surplace sur Mérignac.
D'abord le projet de Maison du vélo portée par l’association « Léon à vélo » est prévu sur le site des « Quatre chemins » de l’ancienne station-service SHELL.
Mais ce que réclament les cyclistes, ce sont des aménagements dédiés et sécurisés. La ville avec Bordeaux Métropole a produit un sérieux effort en aménageant 9 km de pistes cyclables sur la zone aéroportuaire et au-delà, notamment le territoire qui accueille de nombreuses entreprises comme THALES, DASSAULT, etc.
En suivant ce lien vous trouverez toute l’actualité 2018 sur le vélo avec notamment le Plan National Vélo ou la fermeture du Pont de Pierre.
La mobilité, c’est aussi bien sûr le transport collectif. Comme toujours je me suis fortement investi sur ce sujet.
L’actualité a été très chargée, avec notamment la mise en œuvre d’un plan urgence mobilité par Bordeaux Métropole, la décision sur le prolongement de la Ligne D vers Saint Médard en Jalles que j’ai soutenue, mais aussi l’arrivée soudaine d’un projet de Métro porté par un chercheur avec mon point de vue sur le sujet.
Mais le sujet que j’ai porté est celui du projet de RER Métropolitain. Je m’y suis particulièrement investi. En effet, je suis fermement convaincu qu’il convient de réutiliser rapidement au bénéfice des habitants l’infrastructure ferroviaire et le réseau de 18 gares dont nous disposons sur la Métropole.
J’ai la conviction qu’il faut des transports collectifs efficaces pour que les citoyens lâchent leur voiture.
Le constat est le suivant :  nous disposons d’un potentiel de 18 gares  sur la métropole, ce qui constitue de fait un réseau ferré largement sous-utilisé. Des gares sont très bien desservies car elles constituent des maillons forts, Pessac et Cenon ou Blanquefort avec le tram C. Les autres sont des gares d’appoint, desservies au gré des convenances techniques.
Le TER en Nouvelle Aquitaine c’est 55.000 montées descentes /jour, 33.000 sur la Gironde + Agen dont 12.000 sur l’agglomération. 
Ma question est simple : comment faire passer plus de trains pour mieux desservir l’agglomération ?
J’ai travaillé sur ce dossier avec une personne compétente, Benjamin ULM. Nous avons mis à jour la possibilité d’améliorer rapidement la desserte des TER pour l’agglomération avec des principes simples : « diamétraliser » ou recouvrir les services, faire de Bordeaux Saint-Jean une gare passante (et non de terminus des TER), s’arrêter à toutes les gares et viser un cadencement à 30 minutes.
Ce projet a bénéficié d’une couverture presse abondante, notamment de la part de Sud-Ouest. Il a fait avancer le projet en cours avec la Région et la Métropole, puisque dès 2020, une première partie de RER devrait être mise en œuvre sur l’axe Libourne Arcachon.
En suivant ce lien vous trouverez tous les articles et le dossier complet du RER Métropolitain.
Nature!
Un beau cadeau de Noël vert pour les Mérignacais.
J'ai voté avec beaucoup de fierté la délibération du conseil municipal du 19 décembre, qui acte en quelque sorte la mise sur orbite du neuvième parc de la ville sur le site des terrains appelés « CIPPOLI ». En effet, j'ai toujours œuvré pour conserver ce site composé de plusieurs parcelles attenantes afin qu'il échappe à un projet d'urbanisation, même partiel. J'avais tenu à ce que ce projet fasse partie de l'accord municipal de 2014. C'est donc une promesse tenue par cette majorité. Elle est en bonne voie, mais il y a encore du travail.
C'est un réservoir de biodiversité de 8 hectares à l'ouest de la ville, bordé côté nord par le ruisseau du Renard, près de la sortie 10 de la rocade. Ce sera un vrai plus pour ce quartier qui manque cruellement de nature accessible. Ce site participera à la trame verte et constituera un îlot de fraîcheur dans la perspective du réchauffement climatique.
Lorsque tous les terrains seront propriété de la ville, il conviendra bien sûr de définir un projet plus précis. Mais il est déjà nécessaire de mettre rapidement en place une gestion différenciée, car depuis des années cet ensemble n'est pas vraiment entretenu et commence à être colonisé par quelques espèces invasives.
Urbanisme
L’urbanisme est un sujet perpétuel de confrontations municipales, quelles que soient les villes, les édiles, les majorités.
Face à l’étalement urbain, drame écologique et social, face à l’attractivité de l’agglomération et aux besoins criants de logements, face à la demande de nature et de qualité de vie des habitants, face à tous ces besoins, nécessaires, utiles mais contradictoires parfois, il est urgent de proposer un « nouveau deal » sur l’agglomération. En suivant ce lien vous pourrez relire aussi mon intervention concernant la Charte de l’urbanisme proposée par le Maire.
Par ailleurs en suivant ce lien vous retrouverez mes interventions concernant Mérignac ou bien les sujets de Bordeaux Métropole, comme le Pont Simone Veil, Bordeaux 2050.
2019 sera donc la dernière année pleine de la mandature 2014/2020. Il reste encore de nombreux sujets en cours, notamment pour Mérignac, probablement le démarrage de l’extension du tramway vers l’aéroport, le lancement de toits photovoltaïques sur les bâtiments municipaux avec en ligne de mire aussi la création d’un réseau de chaleur adossé au projet de stade nautique.
Justice sociale, écologie positive.
La crise sociale que nous traversons, dite des « gilets jaunes », se décrypte à plusieurs niveaux. Elle est bien sûr emblématique d’un malaise sous-jacent de sentiment d’injustice sociale pour toute une partie de la population ; cette crise a dépassé d’ailleurs sa motivation d'origine, la hausse du prix du carburant ; elle a mis sur le devant de la scène notre dépendance à la voiture.
Comme l'écrit l'urbaniste François Leclercq dans une tribune du Monde intitulée « les métropoles doivent entraîner les zones plus éloignées », en quelques décennies, «la voiture est devenue l'architecte anonyme de nos villes » et je rajouterais de nos vies aussi. Nous sommes au pied du mur, prisonnier d'un environnement pensé en partie pour la voiture alors que nous devons entrer en transition pour échapper à son emprise au nom de la raison écologique.
Ce sera long et difficile, mais réalisable à condition que ceux qui peuvent faire l'effort d'utiliser les alternatives à la voiture le fassent rapidement, (notamment une partie des urbains) pour que ceux qui en ont moins la possibilité, (notamment les habitants de territoires ruraux ou péri-urbains) puissent prendre le temps de la transition, accompagnés socialement bien sûr.
Mais il est nécessaire aussi d’aller vers un développement plus équilibré entre les métropoles, aspirateurs à projets, et les territoires péri-urbains qui doivent retrouver du dynamisme.
En 2019, je m’attacherai à participer au grand débat national  pour apporter ma modeste pierre.
Il est temps de retrouver de la sérénité et de la fraternité, mais aussi de prendre en compte les souffrances et la précarité de chacun, en proposant sans démagogie plus de justice sociale dans ce pays qui en a les moyens. Il est urgent de construire un contrat social et écologique.
Jusqu’au bout je veillerai à accomplir ma mission d’élu, dans un esprit ouvert, pour plus de justice sociale et une écologie positive.
Amicalement, Gérard CHAUSSET
 

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