Si les discussions se poursuivent sur la constitution du programme du prochain mandat, les uns et les autres se sont mis d'accord sur les grandes lignes à adopter en cas de victoire. La tête de liste socialiste Alain Anziani en a fait l'annonce ce mercredi matin, à Mérignac, en présence des représentants des autres sensibilités politiques.
S'agissant de la liste, on en sait également davantage.On reste grosso modo sur les équilibres de 2008. Sur 49 candidats, le PS et la société civile disposent de 33 places. Les écologistes conservent huit places, le PCF six et le Parti radical de gauche en aura deux, soit une de plus qu'en 2008.
En cas de victoire en mars 2014, le Conseil municipal comportera dix-huit adjoints dont un pour le PCF, un pour les radicaux de gauche et trois pour Europe Ecologie-Les Verts. La liste nominative sera soumise au vote des militants socialistes le 30 janvier.
Politique | A Mérignac, toute la gauche est derrière Alain Anziani
19/12/2013 | Ce mercredi, à Mérignac, le PS, Europe Ecologie – Les Verts, le PC et le Parti Radical de Gauche ont présenté leur accord électoral pour les municiaples
Ce mercredi 18 décembre, la gauche mérignacaise ne cachait pas sa fierté de se présenter unie pour la campagne municipale. Alain Anziani, tête de liste, Thierry Trijoulet (PS), Gérard Chausset (EELV), Joël Girard (PC) et Régine Marchand (PRG) ont mis en avant leur bilan. Car, pour eux, c'est la continuité. La gauche était en effet déjà rassemblée sous l'ancien maire socialiste, Michel Sainte-Marie. Ce point presse commun fut aussi l'occasion pour chaque parti d'évoquer ses projets pour la ville.
"Nous allons faire campagne ensemble, sans croire que c'est gagné d'avance", prévient Alain Anziani. Pour la tête de liste socialiste, "il était naturel de repartir tous ensemble après tant d'années de travail commun". D'ailleurs, les mêmes équilibres qu'en 2008 sont reconduits avec sur les 44 candidats de la liste, 33 socialistes et membres de la société civile, 8 écologistes, 6 communistes et deux radicaux de gauche. "On part ensemble, car les communes sont des remparts contre l'austérité. Et, dans ces remparts, il faut des communistes", justifie Claude Mellier."On ne change pas une équipe qui gagne", ajoute l'écologiste Gérard Chausset, adjoint au maire en charge de l'environnement et des déplacements.
Les priorités : l'urbanisme et la maîtrise de la fiscalité"Ce sera une campagne forte, avec beaucoup de porte-à-porte", précise Alain Anziani. Pour l'heure, il faut faire preuve de beaucoup de pédagogie, car "les gens sont déçus par le gouvernement, mais satisfaits de la vie à Mérignac", relève-t-il. Le projet commun sera restitué mi-janvier et la liste fin janvier. Mais, dans la tête des élus, les enjeux sont déjà clairement identifiés. Premier enjeu : "il faut construire des logements et notamment profiter de l'opération 50 000 logements le long des transports en commun de la CUB. Aujourd'hui, il faut attendre 2 ans pour avoir un logement social à Mérignac", explique Alain Anziani.
Deuxième enjeu : la fiscalité. L'engagement est pris de ne procéder à aucune hausse d'impôt pendant le mandat. Le Verts, Gérard Chausset, également, vice-président de la CUB veut, quant à lui, développer l'agenda 21 dans chaque quartier, renouveler le dialogue citoyen avec de la démocratie participative et installer dans la ville une maison des aidants. Enfin, pour Claude Mellier, l'une des priorités sera de renforcer la solidarité intergénérationnelle dans les prochaines années à Mérignac.
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