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Avenue de la Libération à Mérignac, arrêtés à cause de la présence d'amiante, les travaux vont reprendre

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Les travaux vont reprendre
Michèle Ganet
Durant quatre semaines, à compter du lundi 16 mars, l’avenue sera fermée à la circulation entre la place Charles-de-Gaulle et l’avenue du Truc.
es travaux de chaussée, momentanément interrompus avenue de la Libération, vont reprendre à partir du 16 mars sous la direction de Bordeaux Métropole. Pendant quatre semaines, l'avenue sera totalement fermée à la circulation entre la place Charles-de-Gaulle et l'avenue du Truc. Elle sera rouverte (en sens unique vers l'avenue du Truc) vers le 20 avril et restera dans un seul sens jusqu'à la fin du chantier, prévu mi-juillet.
Ces travaux, qui devaient faire suite à ceux de la place Charles-de-Gaulle, ont été retardés en raison de la mise en place d'une nouvelle législation. Des particules d'amiante ayant été trouvées dans les enrobés, des mesures particulières sont à prendre pour le lancement de l'ouvrage. C'est ce que sont venus expliquer des représentants de Bordeaux Métropole, mercredi soir à la Maison des associations, en présence de Gérard Chausset, adjoint au maire, et de Sébastien Goumi, conducteur de travaux chez Moter, l'entreprise en charge du chantier.
« Il faut être prudent »
« La réfection de l'avenue de la Libération fait partie du cadre des travaux du centre-ville, rappelle l'élu mérignacais. Nous devions débuter dès la fin du chantier du tram, mais la présence d'amiante dans un certain nombre d'enrobés nous fait prendre des principes de précaution afin de préserver les ouvriers. Le problème pour l'avenue de la Libération, c'est qu'il faut gratter les enrobés, on ne peut pas juste les recouvrir. Et comme pour l'instant il n'y a pas de recul face à ce problème de particules d'amiante, il faut être prudent. »
La rue sera donc totalement fermée et confinée par des bâches afin que des ouvriers spécialisés ôtent l'enrobé dans des conditions optimales. « Mais il ne faut pas s'alarmer, précise Xavier Proust, chef de projet à Bordeaux Métropole, on est dans un principe de précaution. De plus, nous mesurerons la qualité de l'air pendant la durée du chantier pour éviter tout problème. Il y aura des cheminements piétons le long du chantier qui seront accessibles aux personnes à mobilité réduite. Les riverains auront des cartes leur permettant de stationner gratuitement dans le parking souterrain. »
Une habitante de la rue Le-Lorrain a demandé si le stationnement sera autorisé dans la rue pendant les travaux du fait de son étroitesse. La réponse est négative, il faut que les riverains puissent y faire demi-tour.
La vétérinaire du début de l'avenue de la Libération s'est quant à elle inquiétée de savoir comment elle allait pouvoir travailler pendant les quatre semaines de fermeture totale. Un rendez-vous va lui être proposé avec les responsables afin qu'elle puisse s'organiser.
Il a par ailleurs été rappelé que les éboueurs ne pourront pas passer durant les travaux mais que des solutions seront proposées.
Des déviations pour les usagers et les bus seront mises en place en amont des travaux, sachant qu'ils vont débuter depuis la place Charles-de-Gaulle en remontant vers l'avenue du Truc.
Et ailleurs ?
Une riveraine s'est étonné que l'on ait trouvé de l'amiante seulement dans cette portion de rue. « Il n'y a pas que ce chantier, répond Gérard Chausset, nous en avons d'autres dans la ville qui ne peuvent démarrer ou sont arrêtés. Certaines routes ne sont pas impactées car il n'est pas nécessaire de les gratter, mais en ville, il y a des normes à respecter et on doit procéder par grattage. Concernant les autres rues qui devront être refaites, il faudra d'abord procéder à des analyses. Tous les chantiers vont prendre 30 à 40 % de coût supplémentaire des suites de ce nouveau règlement. Pour l'avenue de la Libération, nous sommes obligés de faire les travaux maintenant, avant les beaux jours, afin de limiter les risques de pollution. Cela représente aussi une grosse perte de recyclage (600 tonnes) et un surcoût d'environ 300 000 euros (prix de départ du chantier avec la place, 2 millions d'euros). »
Afin de s'assurer que les cheminements piétons sont bien accessibles à tous, les élus et responsables du chantier procéderont à un essai avant le début des travaux.
Michèle Ganet
 

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