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8 hectares pour la nature, un beau cadeau de Noël vert pour les Mérignacais

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C'est avec une beaucoup de fierté que j'ai voté cette délibération du conseil du 19 décembre. En effet, j'ai toujours oeuvré pour conserver ce site composé de plusieurs parcelles attenantes afin qu'il échappe à un projet d'urbanisation, même partiel. J'avais tenu à ce que ce projet fasse partie de l'accord municipal de 2014. C'est donc une promesse tenue par cette majorité, en bonne voie, car il y a encore du travail.
C'est un réservoir de biodiversité de 8 hectares à l'ouest de la ville, près de la sortie 10, bordé côté nord par le ruisseau du Renard. Ce sera un vrai plus pour ce quartier qui manque cruellement de nature accessible, ce site participera à la trame verte et constituera un ilôt de fraîcheur dans la perspective du réchauffement climatique.
Lorsque tous les terrains seront propriété de la ville il conviendra bien sûr d'en faire un projet mais il est déjà nécessaire de mettre en place une gestion différenciée rapidement, car depuis des années cet ensemble n'est pas vraiment entretenu et commence a être colonisé par quelques espèces invasives.
C'est un beau cadeau de Noël vert pour les Mérignacais.
Gérard CHAUSSET
 
Article de Sud Ouest par O DELHOUMEAU

Vers un neuvieme parc

La perspective d’un neuvième parc public se précise. La Ville a validé l’acquisition de 1,6 hectare bordant la rue Despiau. Mais il reste encore du chemin à faire

La création d’un neuvième parc à Mérignac se précise. Promesse de campagne d’Alain Anziani, le projet va prendre corps dans le secteur de Pichey, à proximité de la rocade. Une première étape tangible a été franchie la semaine dernière avec l’achat d’une parcelle de 1,6 hectare bordant la rue Despiau. Acquis auprès d’un particulier, ce terrain a fait l’objet d’une estimation auprès du service des domaines à hauteur de 994 000 euros, correspondant à 61 euros par mètre carré. « Après une négociation équilibrée, le bon sens a prévalu. Le montant de la proposition atteint 1,14 million. Nous restons dans la marge d’appréciation de 15 % », a souligné l’adjoint à l’urbanisme Thierry Trijoulet.
En conseil, plusieurs élus se sont félicités de cette décision qui concrétise le lancement d’un nouveau poumon vert dans un secteur qui manque cruellement de verdure accessible.

Un coût fluctuant
Toutefois, Rémi Cocuelle, du groupe d’opposition Ensemble, changeons Mérignac, s’est chargé de rompre avec le ton consensuel des interventions. Non qu’il remette en cause le projet d’un neuvième parc à Mérignac : « La perspective de bénéficier d’un tel site n’est évidemment pas contestable. L’essentiel a été fait lorsque le secteur a été classé en zone naturelle dans le dernier PLU 3.1 (plan local d’urbanisme). » L’objectif de cette révision visait à mettre les promoteurs immobiliers durablement à distance de l’endroit.
Rémi Cocuelle a surtout porté le fer sur le coût : 1,14 million pour 1,6 hectare, sachant que l’emprise foncière globale du neuvième parc s’étend en théorie sur 8 hectares. « Il n’y a pas de raison objective de penser que les acquisitions futures, à supposer qu’elles aboutissent, s’effectuent à un prix inférieur. Au bout du compte, l’opération devrait coûter entre 4,9 et 5,7 millions d’euros, le tout sans compter les aménagements de voirie et le mobilier qui alourdiront la facture », a-t-il lancé. On est donc loin des 550 000 euros annoncés au tout début de l’histoire, ou des 3,3 millions mentionnés dans le plan pluriannuel d’investissement (PPI) réactualisé de 2017.

Une DUP dans l’air
Rémi Cocuelle voit dans ce dossier d’un neuvième parc une nouvelle illustration de « l’inconséquence (de la majorité) dans ses prévisions budgétaires ».
Gérard Chausset, lui, a objecté le fait qu’il était très difficile d’évaluer au départ le coût d’un tel équipement. « Et même si le prix devait atteindre 5 millions à l’arrivée, j’estime que préserver 8 hectares dans ce territoire intrarocade est un réel investissement », a-t-il commenté. Avant d’expliquer qu’il fallait accélérer le pas pour restaurer une zone humide du site fragilisée par la prolifération d’espèces invasives.
À ce titre, l’adjoint à l’urbanisme, Thierry Trijoulet, n’a pas écarté l’idée d’une procédure de déclaration d’utilité publique (DUP) pour aller plus vite. Le tout « en respectant l’intérêt général et l’intérêt des propriétaires », a-t-il glissé, en sachant pertinemment que la partie sera difficile.

 

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