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                | DEPLACEMENTS URBAINS. -- Les usagers sont très favorables aux 
                  transports en commun. Et souhaitent des dessertes vers la zone 
                  d'emplois et les quartiers 
 Un 
                  désir de transport
 
 
                    
                    De nombreuses réunions de quartiers ont 
                  permis de recueillir l'avis des habitants sur la 
                  restructuration du réseau de bus liée à l'arrivée du tramway 
                  sur la ville. La municipalité a renforcé cette concertation en 
                  lançant un questionnaire, largement distribué notamment dans 
                  les transports en commun. Sept cents documents ont été 
                  retournés, ce qui, selon Gérard Chausset, maire adjoint chargé 
                  des transports, est un gros succès.
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                      | Les Mérignacais souhaitent des dessertes vers les 
                        zones d'activités et les quartiers. PHOTO 
                        DOMINIQUE MANENC
 
 |  « Le maire a demandé que l'on 
                  travaille dans la transparence », insiste l'élu . Suite aux 
                  réunions de quartiers et aux voeux émanant du questionnaire, 
                  la municipalité a fait un certain nombre de propositions. 
                  Celles-ci feront l'objet d'une synthèse qui sera transmise à 
                  la Cub. Et qui fera des aller-retours entre la ville et la 
                  communauté urbaine jusqu'en juin 2007, date à laquelle le 
                  tramway sera achevé et la redéploiement des lignes d'autobus 
                  également.
 
 
 Dessertes souhaitées. 
                  Gérard 
                  Chausset vient d'animer une réunion en présence des 
                  représentants de quartiers, des usagers et de membres 
                  d'associations auxquels il a présenté les propositions de la 
                  ville qui ont surtout valeur de suggestions, rien n'étant 
                  arrêté. « On ressent, à travers cette concertation, un fort 
                  désir de transport en commun », indique l'adjoint au maire. « 
                  Les Mérignacais sont prêts à abandonner leur voiture pour 
                  prendre le bus ou le tramway à condition qu'il y ait des 
                  fréquences suffisantes ».
 Une majorité des souhaits se dégage en 
                  faveur d'une desserte en bus de la zone commerciale de Chemin 
                  long, des zones d'activités de l'aéroport -on y décompte 20 
                  000 emplois- et des quartiers que l'on veut reliés au 
                  centre-ville. « On réfléchit à une ligne qui partirait du 
                  tramway, des Quatre Chemins ou du centre et qui irriguerait la 
                  zone d'activités de l'aéroport », résume Gérard Chausset.
 
 
 Utiliser aussi le vélo. 
                  Autre idée 
                  formulée : une ligne qui, à partir du tramway, se dirigerait, 
                  via la zone commerciale, vers Beutre. On demande également 
                  d'établir un lien entre le coeur de la ville et la gare SNCF 
                  de Cauderan. La desserte du rond point Dassault et de la zone 
                  Pelus fait aussi partie des desiderata des Mérignacais et des 
                  propositions émises par la municipalité. « L'attractivité du 
                  tramway et de ses fréquences est telle que les gens se disent 
                  disposés à faire jusqu'à 800 mètres à pied pour aller le 
                  chercher », note Gérard Chausset. Côté quartiers, ceux de 
                  Bourranville, Beutre, Garies et le Rouquet souhaitent être à 
                  portée du centre. Des consultations, il ressort encore un 
                  engouement pour la ligne de chemin de fer de ceinture . « La 
                  ville réfléchit à une complémentarité avec l'utilisation du 
                  vélo. En France, on sait que 50 % des déplacements en voiture 
                  sont inférieurs à trois kilomètres, ce qui veut dire que l'on 
                  doit pouvoir faire autrement », commente l'adjoint aux 
                  transports. Qui rappelle que l'arrivée du tramway se traduit 
                  par la disparition de 50 000 véhicules/jour sur 
                  l'agglomération. Et une baisse certaine de la 
                  pollution.
 
 
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