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                | La chasse aux déchets est 
                  ouverte 
 
 
                    
                    Alternatives.
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                      | Le tri sélectif, une alternative PHOTO 
                        FABIEN COTTEREAU
 
 |  S'il paraît 
                  évident que l'on ne pourra pas échapper à la construction de 
                  nouveaux incinérateurs ou de centres d'enfouissement 
                  techniques, des solutions alternatives existent pour limiter 
                  la quantité de déchets à éliminer. La première est le tri 
                  sélectif suivi du recyclage. Cette méthode est déjà largement 
                  développée dans notre région où on estime que 85 % de la 
                  population y a accès.
 Cependant, sur la quantité totale de 
                  déchets produits, seulement 15 % passent par le tri sélectif. 
                  Il reste donc beaucoup à faire dans ce secteur. L'ADEME 
                  (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) 
                  estime en effet qu'il est possible de recycler 40 à 50 % des 
                  déchets. Yannick Vicaire, spécialiste de la question à 
                  Greenpeace, va plus loin et considère qu'avec une politique et 
                  un investissement adaptés, on pourrait atteindre le taux de 90 
                  %.
 A la source.
 L'autre solution, c'est la 
                  réduction des déchets à la source, et notamment des emballages 
                  qui occupent une place de plus en plus importante dans la 
                  benne à ordures. Ils représentent aujourd'hui 50 % en volume 
                  et 30 % en poids du contenu de nos poubelles. Samedi dernier, 
                  plusieurs associations de défense de l'environnement ont mené 
                  une opération coup de poing dans les supermarchés intitulée « 
                  Déballons les emballages », afin de sensibiliser la 
                  population.
 Le ministère de l'écologie et du développement durable 
                  s'est également attaqué au problème et milite désormais pour 
                  une réduction des déchets à la source. Un accord de principe 
                  existe sur ce problème entre tous les acteurs de 
                  l'environnement. Mais peu d'actions sont menées en direction 
                  des industriels, qui sont les premiers « emballeurs ».
 
 
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