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                | MÉRIGNAC. --La municipalité alloue une subvention de 
                  300 euros aux habitants qui se montrent respectueux de 
                  l'environnement 
 Les citoyens incités à 
                  suivre l'Agenda 21 à la lettre
 Mis en place en 2003 par la Ville, l'Agenda 21 a 
                  impulsé des mesures concrètes pour préserver l'environnement. 
                  Samedi, le quatrième forum dédié à ce dispositif a permis d'en 
                  débattre avec les Mérignacais, par le biais de trois ateliers. 
                  Le premier, présidé par Gérard Chausset, adjoint à 
                  l'environnement et aux transports, posait la question de 
                  savoir comment être éco-citoyen chez soi. Des Mérignacais, mis 
                  en scène dans un petit film, ont prouvé que c'était possible. 
                  Ils ont acheté un bio composteur, un récupérateur d'eau, un 
                  chauffe-eau solaire, profitant pour ce dernier équipement 
                  d'une subvention de 300 euros de la municipalité, la seule 
                  avec Libourne, à donner ce coup de pouce en Gironde.
 « Il 
                  faut que chacun garde ses habitudes mais change son 
                  comportement », insiste Gérard Chausset en disant qu'on peut 
                  aller chercher le pain ou ses enfants à l'école, mais à 
                  pied.
 Élisabeth Fournier, directrice du centre technique de 
                  l'environnement, a rappelé l'action de la ville en matière de 
                  gestion des espaces verts. Lors de cet atelier, les 
                  intervenants ont dit ressentir le besoin d'une éducation pour 
                  apprendre les bons gestes. Qu'ils soient grands ou 
                  petits.
 
 
 Le partage 
                  auto. Un 
                  second groupe s'est penché sur les modes de déplacements. Là 
                  aussi, les changements de comportement apparaissent 
                  souhaitables, notamment sur le trajet domicile 
                  travail.
 Michel Gamblin, directeur des services techniques de la 
                  Ville, a rappelé l'initiative du lancement de la ligne 
                  spéciale qui dessert les entreprises mérignacaises, qui ont 
                  compris l'intérêt d'adhérer massivement à cette formule, pour 
                  obtenir des tarifs de groupe intéressants pour leurs salariés. 
                  Autre solution : le partage auto qui n'a rien à voir avec le 
                  covoiturage. Ici, le même véhicule est utilisé à la minute. 
                  C'est toujours dans cet esprit que la municipalité a mis en 
                  place un prêt de vélos en centre-ville, gratuit contre un 
                  chèque de caution.
 Les actions pedibus encouragent les 
                  parents à effectuer le ramassage de leurs enfants à pied. On a 
                  aussi travaillé sur le maillage des déplacements doux. La 
                  ceinture de chemin de fer doit passer par la gare d'Arlac qui 
                  ouvrira à l'horizon 2010. « À Mérignac, les transports en 
                  commun viennent de connaître un bond de 25 %, qu'il s'agisse 
                  des bus ou du tramway », précise Michel Gamblin.
 
 
 L'exemple de Cap Léo. Le troisième atelier était 
                  axé sur le rôle des quartiers dans la dynamique communale. Sur 
                  les cités des Pins et Jacques-Cartier, l'association Cap Léo 
                  montre l'exemple.
 Par une charte, les habitants de ce 
                  quartier se sont engagés sur plusieurs points, comme mettre 
                  les déchets dans des containers appropriés ou faire repeindre 
                  les locaux par des jeunes. Au Burck, on a étudié la 
                  possibilité d'utiliser les espaces verts, habituellement 
                  occupés par les cirques, pour en faire un lieu de 
                  convivialité. Yves Miaud, directeur des services à la 
                  population et rapporteur de l'atelier, a mentionné une 
                  anecdote vécue à l'école Jean-Jaurès de Capeyron où les élèves 
                  avaient participé à une expérience de tri sélectif. Le 
                  personnel d'entretien, non informé de l'initiative, a fini par 
                  jeter tous les sacs dans la même poubelle.
 Il a également 
                  souligné la difficulté de faire circuler l'information d'un 
                  quartier à l'autre lorsqu'une initiative pourrait être 
                  reprise. Ils ont aussi émis le v?u de faire évoluer les 
                  conseils de quartier afin qu'ils soient mieux impliqués dans 
                  la mise en ?uvre de projets.
 
 
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